Bruxelles renforce la réglementation européenne sur la protection des données personnelles et si cela va certainement compliquer le travail des marketers, ce n’en reste pas moins une bonne nouvelle pour tous les citoyens que nous sommes… et les professionnels des études de marché.
Il est clair que pour les spécialistes du marketing direct, mieux vaudra se conformer, notamment, aux règles en vigueur concernant l’opt-in, car sinon il pourra leur en coûter jusqu’à 4% de leur chiffre d’affaires en amende : une paille !
Pour plus de détails sur les nouvelles directives, on peut se référer au papier de Kim Smouter, Government Affairs Manager d’Esomar, à lire ici.
Pour les instituts comme Adwise, membre d’Adetem et d’Esomar, ces nouvelles mesures ne vont pas changer grand-chose, puisqu’elle reprennent en partie les grandes règles éthiques édictées depuis longtemps par ces associations : seuls les grands instituts internationaux devront vérifier que les données concernant des citoyens européens ne sont pas hébergées aux Etats Unis par exemple.
Par contre, cela va certainement nous libérer d’une plaie qui mine notre image auprès des consommateurs : les VPCistes menteurs qui contactent les consommateurs sous prétexte d’études de marché pour in fine leur proposer des produits et services marchands.
Ces gens qui vous sollicitent poliment : « Nous serions heureux de recueillir votre avis sur les banques (ou les assurances, etc.) » avant de vous demander : « Souhaitez-vous changer de compagnie dans les prochains mois » et si vous avez le malheur de répondre oui, vous propose de vous mettre en relation avec la marque de leur client !
De quoi mécontenter les internautes et les fâcher contre… des instituts d’études de marché qui n’y sont pour rien : alors oui, si cette nouvelle directive évite que des individus peu scrupuleux écornent notre réputation auprès des citoyens, soyons-en heureux.
Et si elle nous évite de recevoir des milliers de messages non désirés dans notre boite aux lettres, nous en serons encore plus heureux.
