Alors que plusieurs études montrent qu’il faut entre 21 et 66 jours pour adopter une nouvelle habitude, nous avons voulu en savoir plus à J+37.
Étude quantitative réalisée auprès de 400 personnes représentatives de la population française selon le méthode des quotas, sous système Cawi. Terrain du 14 au 20 Avril 2020. Cette étude quantitative vient compléter notre article “Marques: comment saisir l’incroyable demande d’empathie des français” publié fin Mars à l’issue de l’analyse de notre communauté digitale en cours actuellement.
Les résultats de cette étude ne peuvent être cités sans la mention “étude Adwise sur le nouvel état d’esprit des Français – Avril 2020”
En synthèse,
-Un fort désir de consommer autrement (81%), en faisant la part entre l’essentiel et le superflu (89% – dont 38% de tout à fait d’accord). C’est notamment un appel à dé-consommer, l’anti-gaspillage et au faire soi-même, et ainsi une critique à peine voilée à la dimension industrielle et mondialisée de la consommation. Sur notre communauté digitale, une participante nous dit : « est-ce que je souhaite acheter ce t-shirt qui a été fabriqué dans des conditions humaines et environnementales déplorables, m’est acheminé depuis l’autre bout du monde puis m’est livré malgré le risque sanitaire en cours ? ».
-A ce titre, l’envie de consommer plus local (88%), en privilégiant les circuits courts (86%) conforte cette analyse, qui par ailleurs révèle que les français seront plus enclins à s’intéresser aux « petites » marques qu’aux grandes (71%).
-Il en résulte que la provenance Française des produits séduit les 4/5è des français (87%). Une participante nous dit : “« Il faut trouver du sens … Je vais faire plus attention à la provenance de ce que j’achète. Essayer de privilégier le local ou made in France ou made in Europe. Afin de soutenir l’économie ici et ne pas dépendre autant des pays lointains »
–Les marques ont d’ailleurs encore du mal à convaincre de leur capacité à assurer un monde meilleur (47%) ; et c’est pourtant là que les français les attendent (92%). Une participante nous dit: « ça suffit les marques qui surproduisent au détriment des travailleurs et qui en plus proposent des produits pour un certain genre de personne, en excluant tous ceux qui sortent du moule. Je veux consommer des marques qui font attention au monde dans lequel elles vivent »
-La solidarité (91%), la transparence (90%), la préservation d’un capital santé pour les salariés (92%) et pour la planète (90%), la prise en compte du tissu local de production (92%), apporter de la sécurité – en bref, être un acteur clé de la Société civile, en s’engageant pour le bien collectif, dépassent désormais des attentes de rapidité de livraison ou d’anticipation des attentes. Une participante conclue : « les marques doivent prendre des engagements, être solidaires et protéger leurs employés ».
Lire notre article sur cette nouvelle manière de raisonner.